Conte adapté et remanié à l’attention d'un public averti.   HMM représente Hypocrisie, Mensonge, Manipulation et CCN représente Crédulité, Confiance, Naïveté. HMM et CCN se sont rencontrés il y a fort longtemps, forment un couple remarquable et sont unis pour l’éternité.  HMM est très égoïste, autoritaire et utilise CCN qu’il exploite pour en tirer profits et rendements. CCN en souffre beaucoup mais a besoin de HMM pour exister, pour le satisfaire, pour lui plaire. Il pense que les choses sont ainsi faites et que pour être un bon citoyen vertueux, il faut être bien docile.  HMM aime par dessus tout rouler CCN dans la farine. Une fois CCN couvert de poudre blanche de haut en bas, HMM prend grand plaisir intérieur à se moquer de lui. Il reste toutefois très discret afin de pouvoir renouveler sa farce autant de fois qu’il lui plaira et ne pas éveiller les soupçons.   HMM anime et orchestre cette perversité en la distillant à petite dose. Pour cela il organise des colloques, des discours, des débats télévisés. Grâce à son argent, à son pouvoir, et surtout grâce à la bande de copains qui l’entoure, il peut transformer le pays en un échiquier géant, pour avancer ses pions de façon stratégique.   Après avoir installé un grand nombre de ses pions, et comme cela ne lui suffit pas, HMM a construit des tours de verre et de métal qu’il place dans des endroits stratégiques, là où l’on peut admirer son œuvre du plus loin possible.  Et comme cela ne lui suffit toujours pas, car il lui en faut toujours plus, sa dernière trouvaille est de construire de nouvelles tours, entièrement métalliques, plus fines, plus élégantes, puis d’y ajouter des prolongements mobiles pour qu’elles soient encore mieux perçues, pour qu’on les voient d’encore plus loin.  HMM aime beaucoup ces nouveaux arbres géants, très design, bien plus classe et plus moderne que les arbres naturels faits de branches et de feuilles. HMM est très fier de cette nouvelle œuvre.  Pour être admiré et pour se sentir encore plus puissant, HMM a décidé que le territoire en serait couvert. Cela a pour lui, le double avantage d’augmenter son plaisir et de lui faire gagner beaucoup d’argent. D’ailleurs il a fait croire à CCN qu’il lui en donnera une partie, en échange de sa soumission.  En réalité c’est exactement l’inverse qui se produit : c’est ce pauvre CCN qui doit financer toutes ces extravagances !  HMM a décidé de faire durer cette initiative, au minimum pendant une bonne quinzaine d’années, pour savoir comment CCN supportera cette nouvelle contrainte.   Dans un futur tout proche, quand CCN voudra se détendre et se promener, il devra le faire dans un environnement sans arbre, sans haie, sans chemin, sans clairière pour y faire un pique-nique. En plein été, quand le soleil tapera fort, car le soleil d’après les spécialistes va taper de plus en plus fort, il n’y aura plus aucune ombre pour se mettre à l’abri.   La seule distraction pour CCN sera d’écouter le rythme sonore et monotone de ces arbres métalliques, toujours plus grands, toujours plus hauts, aux branches tournoyantes animant le paysage. Ce chant monotone sera parfois accompagné d’une tronçonneuse qui s’acharnera encore sur les quelques arbres ( en bois ceux-là ) ayant échappé au massacre.  Évidemment le chant des oiseaux aura disparu car ils n’auront plus de support pour faire leur nid, d’endroit pour se cacher et trouver leur nourriture, les vers et les insectes ayant disparus à leur tour désintégrés par les produits chimiques.  Devant ce désastre qui se met en place, pour l’instant CCN semble s’adapter, commence à râler un peu, mais rien de grave car HMM développe beaucoup de patience et de ruse. Il n’est pas pressé car il pense qu’il est très malin et qu’il possède l’éternité devant lui...

Paul Dubois

 

_Si les politiques étaient des techniciens et non pas seulement animés par la réussite de leur carrière nous n'aurions pas à nous battre sans cesse contre des hérésies du genre, les sujets ne manquent pas dans ce monde de corruptions et de complaisances de plus en plus flagrantes - il faudra bientôt "virer" cette couche sociale.

Alain Dellapina

 §§§

_Si la France ne peut pas se permettre de respecter les normes d' eloignement de sécurité  agrée par les pays qui se préoccupent de la santé et du bien être de leurs concitoyens- parce que dans ces conditions on ne pourrait pas y implanter d'éoliennes industrielles,- cela n'implique-t-il pas que le territoire français n'est pas du tout fait pour l'éolien industriel ?

La France n a pas du tout le relief  ni la régularité des vents  ideales pour l éolien industriel. qui ne peut donc que  dégrader son environnement et ses sols  ,sans compter l impact sur la faible quantité mondiale de terres rares  et  les problèmes liés au béton des socles., tout cela sans contrepartie positive en matière d énergie. Non mille fois non à l éolien industriel en France. 

Mme Auberger

 §§§

Je suis pour limiter cette production d'énergie à sa réelle capacité économique de production d'énergie sans subvention au rachat du KWH. Nous assistons là à un gâchis qui va mettre en péril notre économie nationale par manque de production d'énergie électrique stable nécessaire à notre industrie.

Jean-Pierre Escalard

 §§§

Monsieur le Commissaire enquêteur

                Questions et observations adressées au pétitionnaire.

 

            Il a été constaté dans le département de L’Aisne une augmentation conséquente des impôts et taxes foncières dans les communes impactées par des parcs éoliens et peu ou pas d’augmentation dans des communes non impactées, les baisses des valeurs immobilières dans cette région corroborent avec l’implantation de ces parcs, avez vous une autre explication ?

Pourquoi n’installe t’on pas ces machines à proximité des besoins, villes, industries s’il fallait absolument en installer ?, à priori ce n’est pas le cas, le but de l’opération était de réduire l’émission de CO2 par le renouvelable, opération qui s’avère contradictoire ce que l’on peut constater sur ces pages.

Tous ces projets installés et demandes d’installations sont essentiellement dirigées vers les Hauts de France et en Champagne Ardennes sur les meilleurs terres cultivables de France, La terre agricole n’est pas une terre ou l’on installe des machines pour produire peu d’électricité en regard des investissements, pas d’emplois, gréver le budget des Français, réduire de 20 à 100% la valeur des habitations, accentuer le déficit commercial, détruire le paysage, pourrir la vie sociale des villages et, selon une étude faite au États Unis, pour 7% des habitants ont un impact sur la santé des hommes et des animaux voire des végétaux.

Des champs entiers d’éoliennes sont arrêtés aux EU et laissées sur place, ou est l’explication ?

7000 éoliennes, après démantèlement, vont retirer de la surface agricole 3700 ha, L’état en prévoit 21000, une règle de 3 donne 11 000 ha ôtés de la production agricole alors que l’on parle de la difficulté future  à pouvoir nourrir la planète, pensez vous que ce soit la solution d’avenir ? Je subodore la réponse, « il y a tant de surfaces sous exploitées ! » oui mais pas en France.

Vous avez fait miroiter des loyers astronomiques au propriétaire terriens recevant une éolienne, quid des riverains sans terre et logeant à proximité de ce parc ? Avez-vous prévu un fond d’indemnisation sur la perte de valeur de leurs biens immobiliers s’ils devaient partir de la région pour des raisons de santé, de travail ou simplement pour ne plus vouloir rester vivre à proximité de ces machines ou d’autres raisons imprévues ?

Dans l’éventualité ou ce projet verrait le jour, vous ne prévoyez pas après démantèlement comment va se comporter la terre remise en place sur la surface de l’éolienne lors d’années pluvieuses notamment au moment des arrachages de Betteraves ou en années sèches sans remontée capillaire ? La terre en champagne « pouilleuse » se ressuie en 2 à 3 jours même après de grosses pluies, pensez vous qu’en automne cela sera exactement la même chose sur ses aires étanches ? Il ne serait pas étonnant que les bennes chargées s’enlisent sur ses passages.

Les  racines de betteraves, de luzerne et de blé descendent normalement à plus de 3m, pensez vous que le mètre de terre rapportée suffira à obtenir la même production qu’auparavant ?

Pourquoi le pétitionnaire a-t-il choisi de louer entre 0.45 & 0,53 ha par éolienne à 15000 €/ha voire 22600€/ha tous les ans alors que prix de la terre de cette région se situe entre 12000 et 18000 €/ha ? Croyez-vous qu’une proposition à 3 fois le prix de la terre l’agriculteur n’aurait pas sauté sur l’occasion ? Il lui faudrait plus de 80 ans d’exploitation pour gagner autant sans compter qu’avec ce fond, il pourrait acheter 3 fois la surface équivalente.

 

§§

Nous venons d'apprendre:

Windvision vend le parc éolien d’Estinnes de 81 MW à CGN Europe Energy

 

15.12.2016.

Le développeur d’énergies renouvelables Windvision a concrétisé ce jour la vente du parc éolien d’Estinnes, avec l’appui de la société de conseil Green Giraffe. Le nouvel acquéreur est CGN Europe Energy. Le parc éolien terrestre est situé sur la commune d’Estinnes, en région wallonne. Il est doté de 11 aérogénérateurs Enercon E126, pour une puissance totale de 81 MW. Windvision a développé, construit et exploité ce parc pendant 7 années.

Windvision continuera d’assurer l’exploitation du parc pour les nouveaux acquéreurs après la vente.
Selon Stephan Moelans, PDG Windvision : «Il s’agit d’un cap décisif pour Windvision afin de maintenir sa croissance. Le fruit de la transaction permettra la réalisation des projets en développement dont le portfolio est estimé à 2200 MW à l’horizon 2021. »

 

Une information de la sorte ne rassure pas sur l’avenir des propriétaires de parcelles louées avec un bail emphytéotique. Ces promoteurs sans scrupule refilent le boulet à une autre société qui n’aura pas signé le contrat d’origine et fera selon son bon vouloir à plus forte raison que dans le cas cité, CGN Europe Energy est une entreprise chinoise. Ne serait on pas en droit de penser que les contrats puissent devenir caducs et ne plus être respectés? Quelles pourraient êtres les conséquences si la société du pétitionnaire avait la même démarche?

 Une évidence qui pourtant crève les yeux, la ressemblance de ce business éolien à l’affaire Madoff sauf que, ce n’est pas de l’escroquerie sinon l’état Français serait de connivence, mais de l’enfumage d’élus et d’agriculteurs.

 §§

 

Parmi l'avifaune, nos alouettes :

Le site http://www.fedechasseurslandes.com/IMG/pdf/BAT_web-12pg_alouette.pdf publie une synthèse de 16 années de travaux sur la migration des alouettes qui se fait en automne suivant l’orientation NE-SO en majorité de nuit à une hauteur de 200 et 400 mètre, se termine la journée entre le sol et 200 mètre. Elles partent donc de notre région  ou la traverse pour y revenir au printemps.

    Cet oiseau qui agrémente nos campagnes céréalières l’été, recherchent le soleil, elles montent très haut dans le ciel, ont peu de chance de revenir sur les lieux d’un parc éolien de plus de 1100 machines, lot prévu en Champagne Ardennes. Son cri, en été, confirme que l’on se trouve bien à la campagne loin des habitations sans d’autres bruits éoliens perturbateurs, si elles devaient s’y aventurer, on peut craindre pour elles. Point très important, le pétitionnaire à pris l’engagement de réduire la vitesse des pales de 300 à 200km/h au cas où on en trouvait au sol décapitées. Messieurs les promoteurs combien d’années pensez-vous seront nécessaires pour exterminer cet oiseau à traverser ces 1100 machines en ne comptant que celles de Champagne Ardennes ?

Monsieur le Promoteur, si vous étiez une alouette, prendriez vous la direction d’un parc éolien ?

Prenez le temps de lire tout concernant l’avifaune et le carnage produit par les éoliennes sur ce site :

https://conseilmondialpourlanature.wordpress.com/2015/04/27/le-grand-carnage/

Si après cette lecture vous persistez à prôner l’éolien c’est que vous êtes un inconscient criminel.

Alors, pour compenser toutes ces misères que vous nous promettez, une pratique qui pourrait être qualifiée de corruption, certains pétitionnaires ont eue l’idée de subvenir pécuniairement aux besoins des communes et surtout des communautés de communes, mais pour quels habitants ? On a eu vent qu’une commune de moins de 60 âmes projette la construction d’une salle des fêtes, mais pour y faire quoi ? Une autre des aménagements de promenades autour du village comme si on attendait après ses aménagements pour s’y promener, tout cela n’est que du vent rien que du vent, cela ne pèse pas lourd. Ce n’est pas ce type d’action qui retiendra les habitants dans ces communes s’ils n’ont plus envie d’y rester.

 

Donnée reprises sur RTE février 2017

 Le parc progresse de près de 1 700 MW

+2 200 MW pour le parc renouvelable installés

En France métropolitaine, la capacité des installations de production d’électricité progresse de 1 699 MW (+1,3%) par rapport à 2015 et atteint 130 GW en 2016.

 

Puissance installée au 31/12/2016

Puissance MW

Evolution par rapport   au 31/12/2015        

Evolution MW

Part du parc installé

 

Nucléaire

63 130

0,0%

0

48,3%

 

Thermique à combustible fossile

21 847

-2,2%

-488

16,7%

 

dont charbon

2 997

-0,3%

-10

2,3%

 

dont fioul

7 137

-16,0%

-1 359

5,5%

 

dont gaz

11 712

8,1%

881

9,0%

 

Hydraulique

25 482

0,2%

51

19,5%

 

Eolien

11 670

13,0%

1 345

8,9%

 

Solaire

6 772

9,3%

576

5,2%

 

Bioénergies

1 918

12,6%

215

1,5%

 

Total

130 818

1,3%

1 699

100,0%

                 

Cette augmentation est portée par le développement des énergies renouvelables (+2 188 MW) qui compense largement la réduction du parc thermique à combustible fossile (-488 MW). Le parc fioul diminue en raison de la fermeture des deux groupes d’Aramon (685 MW chacun). Par ailleurs, le groupe CCG de Bouchain d’une puissance de 563 MW a été couplé au réseau public de transport en janvier 2016.

Nucléaire : 48,3% Thermique à combustiblefossile : 16,7% Hydraulique : 19,5% Solaire : 5,2% Eolien : 8,9% Bioénergies : 1,5%           Parc français au 31/12/2016

Nucléaire Thermique à combustible fossile Hydraulique Solaire Eolien Bioénergies

 

Energie et puissance : quelle différence ?

La puissance (en watt, symbole W) d’un moyen de production mesure sa capacité à délivrer une quantité d’énergie par unité de temps. Le wattheure (Wh) est utilisé pour quantifier l’énergie délivrée : 1 Wh correspond à l’énergie produite par un moyen de production d’une puissance de 1 W pendant une durée d’une heure (1 W × 1 h).
Outre le kilowatt-heure (kWh = 103 Wh), de plus grands multiples du watt-heure sont souvent utilisés lorsqu’il est question de production électrique : le mégawatt-heure (MWh = 106 Wh), le gigawatt-heure (GWh = 109 Wh) ou encore le térawatt-heure (TWh = 1012 Wh). L’énergie consommée en une heure correspond à la puissance appelée
pendant cette durée de temps.

Production totale de 531,3 TWh, en baisse de 2,8%

La production totale d’électricité en France atteint 531,3 TWh, soit une diminution de près de 3% par rapport à 2015. Cette baisse s’accompagne d’une forte baisse du solde exportateur (-34,8%).
La baisse de la production d’électricité en 2016 s’observe principalement au niveau des filières nucléaire et charbon. La production gaz augmente (+59%) en conséquence. Dans un même temps, les conditions pluviométriques favorables couplées à l’essor du parc ont engendré une augmentation de la production renouvelable.

 

Energie produite

TWh

Variation 2016/2015

Part de la production

 

Production nette

531,3

-2,8%

100,0%

 

Nucléaire

384

-7,9%

72,3%

 

Thermique à combustible fossile

45,9

+33,4%

8,6%

 

dont charbon

7,3

-15,4%

1,4%

 

dont fioul

3,3

-13,1%

0,6%

 

dont gaz

35,3

+60,8%

6,6%

 

Hydraulique

63,9

+8,2%

12,0%

 

dont renouvelable

59,2

+9,1%

11,1%

 

Eolien

20,7

-1,8%

3,9%

 

Solaire

8,3

+11,3%

1,6%

 

Bioénergies

8,5

+6,3%

1,6%

 

dont renouvelable

6,5

+7,4%

1,2%

 

La répartition de la production reste globalement inchangée en 2016. On note que la production d’origine nucléaire représente 72,3% de la production d’électricité totale, le plus bas niveau depuis 1992.

 

Eolien : 3,9% Solaire : 1,6% Hydraulique : 12,0% Bioénergies : 1,6% Nucléaire : 72,3% Thermique à combustible fossile : 8,6%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RTE février 2017

 

On constate  que  malgré une augmentation de 2200 MW d’installation renouvelable, la production d’électricité est restée la même càd 3.9¨% de 2015 à 2016, le Thermique à combustible fossile a augmenté de 33.4%  passant de 6.3% à 8.6%, en résumé, 2200MW à 1.6 million le MW installé soit 3,5 Md d’investissement pour 0% de MW supplémentaire sur 2016 avec en cadeau, du CO2 par-dessus et 1000MW importé à >200€ le MW, du jamais vu!

 

Que l’on démontre quelles sont les valeurs qui poussent à se lancer dans une énergie du vent peu productive, couteuse, accentue le déficit commerciale passablement, qui ne supprimera aucune centrale nucléaire du fait de son intermittence, sinon qu’on me prouve le contraire sans production de CO2 supplémentaire, sans grever le budget des Français et surtout sans massacrer, galvauder, complètement changer une campagne  qui n’en aura plus rien de naturel que nos regards vont systématiquement se porter sur ces machines et occulter tout le reste. Alors quels points positifs peut-on accorder à ce mode de production ? Tant que l’on ne peut stocker l’énergie électrique, ce type de production est à proscrire, annule la rentabilité du seul moyen de stockage par pompage notamment en Suisse ou elles sont toutes arrêtées par le fait d’un prix du MW rendu trop élevé. Le jour ou nos ingénieurs trouveront le moyen de la stocker, on en aura toujours de trop, les cours de toute façon s’effondreront, on ne peut imaginer ENEDIS pouvoir vendre pendant des années son courant en dessous de son prix de revient sans que l’état càd nous les citoyens mettent la main à la poche pour renflouer cette entreprise.

 

On ne peut pas laisser perdurer cette hérésie de l’éolien qui n’apportera rien de positif à la France, si certaines entreprises investissent dans l’éolien (Engie, Total, Alstom etc…) ce n’est pas pour se donner bonne conscience vis-à-vis du CO2 faussement économisé mais du CO2 qu’ils peuvent continuer à rejeter dans les airs, donc, même si ces machines ne tournent pas, elles leurs font faire des économies. Il est flagrant que c’est l’argent et l’argent seulement pour un petit nombre qui dirige cette industrie de l’éolien, il est clair qu’au regard du nombre de promoteurs se bousculant au portillon pour implanter leurs machines jusqu’à ce que la surface fasse défaut, au détriment du tourisme et du citoyen Français, il y a de quoi se méfier. Comment une entreprise avec 300 000 euros de capital social peut-elle investir des millions d’euros ? Expliquez !! Le Business plan ? On ne le connait pas, et si il y en avait un, il ne serait truffé d’omissions.

 

Un commissaire enquêteur de projet éolien croit dur comme fer que l’on peut stocker l’électricité, que c’est le lobby pétrolier qui empêche cette solution de se développer !  Comment peut-on titulariser un tel personnage « Commissaire enquêteur » ?

 Est ce que madame le ministre a toutes les compétences pour conduire le paysage Français ? Est ce qu’elle sait que cette production est dérisoire, qu’il y a d’autres actions moins couteuses à mener en priorité.  Aurait-elle pensé que pour admirer des éoliennes il vaut mieux aller en Allemagne et en Finlande ou elles se justifient autrement que dans le notre, que le tourisme Français s’inquiète de cette gabegie ?

 

Ponsinet Frédéric

§§§

 

 

Message du 09/04/17 15:20
 De : "Charlotte Perin" <lchfpvv@gmail.com
 A : ddt-enquete-la-hotte@ardennes.gouv.fr, mairie.rocquigny@wanadoo.fr
 Copie à : "Patrick PERIN" <patrick.perin42@gmail.com, b.decrouy@orange.fr, "Ben Ale" <ben.ale@xs4all.nl, julien.soufflot@lpo.fr
 Objet : Enquête publique ferme éolienne de la Hotte, village de Rubigny, réaction Patrick et Charlotte Périn
 
   Messieurs les Préfet des Ardennes et de l'Aisne
   Messieurs les directeurs départementaux des territoires des Ardennes et de l'Aisne
   Messieurs les Commissaires-Enquêteurs,
 
 Le 21 mars, mon époux Patrick Périn et moi-même, tous deux en résidence principale dans le village de Rubigny avons attiré votre attention, dans les cadre de l'enquête publique, par courrier électronique, sur les nuisances qu'allaient entraîner la mise en œuvre du Parc de la Hotte qui impacte nos villages de Rubigny, Vaux-les-Rubigny, Rocquigny, Fraillicourt et le bourg de Rozoy-sur-Serre. C'était sans avoir pris en compte le projet voisin du parc de la Thiérache ainsi que celui de Chaumont-Porcien qui vont encercler nos villages.
 Le projet qui avait été présenté en mairie il y a deux ans ne comportait que 2 éoliennes sur Rubigny et 3 sur Vaux-les-Rubigny et ces éoliennes ne dépassaient pas 120m de haut (pales comprises) pour aujourd'hui des engins montant à 180 m de haut, ce qui change la donne visuelle.
 
 A la lecture des documents de la demande d'autorisation, on note une sous-estimation systématique d'un certains nombres de points :
 1)  l'encerclement des villages
 2) l'étude sonique
 3) l'avifaune
 4) les chiroptères
 4) la dépréciation de nos terrains
 5) le mitage territorial

 
 1) Encerclement
 

 

Le total du champ visuel dans lequel les éoliennes sont visibles est estimé à 44%, soit une valeur inférieure au seuil de tolérance de 50% maximum préconisé par le SRE. Or ce schéma ne tient pas compte du parc éolien prévu à Chaumont-Porcien. De plus, le petit angle “libre” dans le Nord, tel qu'il figure sur l'illustration  (fig 1, p.343) de la demande d'autorisation est négligeable par rapport à l'angle de vision normale de l'homme, qui est de 160 degrés. En fait, la répartition des éoliennes autour de Rubigny aura pour résultante de placer dans le champ de vision humain ces gigantesques éoliennes quelque soit l'angle de vue.

En particulier selon l’avis du SRE 2012, il doit y avoir un angle de vue d'au moins 180 degrés sans éoliennes. Or ce schéma ne tient pas compte du parc éolien prévu à Chaumont-Porcien.

2) Insuffisance de l'étude sonique
 
Le Prof Dr Ben J. M. Ale, spécialiste en études d'impact aux Pays-Bas, en résidence secondaire à Rubigny, signale une étude commandée par le gouvernement néerlandais, exécutée par l’Institut National de Santé et de l’Environnement (RIVM) ainsi que par l’Institut National de Science Appliquée (TNO) sur les nouveaux paramètres soniques à prendre en considération. D'après cette étude universelle, le niveau de bruit réel des éoliennes est supérieur à la valeur calculée figurant dans la demande d'autorisation. La différence entre la valeur réelle et la valeur calculée devient plus grande lorsque l'on s'éloigne de l'éolienne. A une distance de 1000 mètres, la différence est de 3 dB (A). A une distance de 2000 mètres, la différence est de 6 dB (A). Ainsi à Rubigny le bruit sera 3 à 6 dB(A), soit supérieur à ce qui est calculé dans les études d'impact. A Rubigny,(point n°4 du tableau cité dans la demande d'autorisation), l’impact prévisionnel par classe de vitesse de vent doit être augmenté de 6 db(A) ce qui donne les résultats figurant dans le tableau ci-dessous :
 

 


 

 

Vitesses de vent

standardisées à

Href=10m

3 m/s

4 m/s

5 m/s

6 m/s

7 m/s

8 m/s

9 m/s

10 m/s

Risque

Période Diurne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lamb

36.0

38.0

40.0

40.5

41.5

41.5

45.0

45.0

TRES PROBABLE

E

6.0

6.0

8.5

8.0

7.0

6.5

6.5

6.5

D

1.0

3.0

5.0

5.5

6.5

6.5

10

10

Période nocturne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lamb

33.0

35.5

38.5

39.0

39.5

39.5

40.4

 

TRES PROBABLE

E

9.0

10.5

12.5

11.5

12.0

11.5

9.5

 

D

6.0

7.5

9.5

8.5

9

8.5

6.5

 

 


 

 

• Dans la période diurne le point n° 4, présente des dépassements des seuils réglementaires sur une vitesse de vent comprise entre 6 et 10 m/s à H= 10 m. Ce dépassement est compris entre 0.5 et 5 dB(A). Le risque acoustique sur ces points est considéré comme très probable.

 

• Dans la période nocturne le point n° 4, présente des dépassements des seuils réglementaires quelque soit la vitesse du vent. Ce dépassement est compris entre 3.0 et 6.5 dB(A). Le risque acoustique sur ces points est considéré comme très probable.

 

 

 

Le résultat des simulations acoustiques conclu à un risque très probable de dépassement des émergences réglementaires. Le plan d’optimisation ou plan de bridage proposé en chapitre 9 page 67-68 d’annexe est complètement insuffisant.

 

https://www.rijksoverheid.nl/documenten/rapporten/2015/07/22/bijlage-1-pilot-kennisplatform-windenergie-kennisbericht-geluid-van-windturbines

 

 

 

  3) La protection de l'avifaune
 Les crêtes préardennaises ont donné, en ce qui concerne la zone de Rubigny, Vaux-les-Rubigny, Fraillicourt et Rocquigny "l'avis écologie" suivant :
"éolien fortement déconseillé dans cette zone, relativement à l'impact sur l'avifaune locale", reprenant le texte d'une directive DREAL. Or la LPO n'a même pas été saisie pour réaliser une étude spécifique sur l'avifaune signalée correspondant à cette zone. Au début de l'enquête publique, le correspondant LPO Champage-Ardenne pour l'éolien, Julien Soufflot, a affirmé que la LPO n'avait pas été saisie pour expertise sur les dossiers des parcs de la Hotte et de Thiérache alors que le dossier était particulièrement sensible. La demande d'autorisation note pourtant que nous sommes en plein couloir secondaire de migration (des grues cendrées). Les études préalables n'ont pas fait une véritable enquête qui aurait montré que nos territoires  (plus particulièrement Rubigny et Mainbressy), sur les crêtes d'implantation des éoliennes et le val de Serre, sont un lieu de rassemblement pour reprendre de l'altitude, et une aire de repos vers les zones humides. Les migrations des grues sont observées jour ou nuit (bruit) deux fois par an par la majorité des habitants de nos communes (de Renneville à Mainbressy et au-delà). On ne peut s'appuyer seulement sur les observations du site web faune-champagne-ardenne, qui est un site de renseignement bénévole, pour en déduire qu'il n'y a pas de passage important parce que les vols migratoires n'ont pas été signalés (le site est peu convivial et il faut s'acharner pour faire passer l'info). Il est signalé aussi des oiseaux rares comme la cigogne noire parmi tous les représentants de l'avifaune riche et diversifiée qui peuple nos territoires de Thiérache.
 

 4) la protection des chiroptères
 Il est à signaler la présence de haies à moins de 500m de l'implantation de deux éoliennes, l'une sur la commune de Rubigny et l'autre sur la commune de Vaux-les-Rubigny.
 
  5) La dépréciation de nos terrains et de nos maisons
 
On note également la non prise en charge de la dépréciation de nos terrains et de nos maisons. Comme nous l'avions énoncé précédemment, ces villages pittoresques de Thiérache retiennent une population locale active, sont aussi choisis pour résidence secondaires par des Ardennais et des Rémois, des habitants des Hauts-de-France ainsi que par de très nombreux Néerlandais pour la beauté des paysages et des maisons, ainsi que le calme. Cet attrait pour nos villages maintient un commerce de proximité et des services non négligeables (notamment santé, petite restauration et services publics).
 A ce jour, les agences immobilières de Rethel et les notaires de la région sont tous au courant des projets éoliens. Ainsi l'évaluation de la maison de l'un des membres de l'association "Trop d'éoliennes en Thiérache", touché par le parc de la Hotte (vue de 3 éoliennes à 500m de sa maison), initialement de 200 000 € tombe à 120 000 €. Soit une perte pour l'immobilier sur notre territoire de 2/5e de sa valeur.
 Dans ce cas, si les parcelles impactées par la pose de l'éolien bénéficient bien de baux dont les sommes confortables (qui sont caviardées dans l'étude...) peuvent compenser les nuisances, qu'en est-il de la compensation de la perte de valeur de nos terrains et maisons ? Cette perte de valeur relève bien de l'article 1240 du code civil : Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. Or aucune indemnité compensatoire n'est prévue dans l'étude.
 
 6) Le mitage territorial et la saturation

 Alors qu'il est recommandé de rassembler les parcs éoliens, les implantations successives de Montcornet à Renneville, celles de La Hotte et de la Thiérache, celles, maintenant, de Chaumont-Porcien créent une succession de fermes "par paquets" dont l'appréhension d'implantation n'a pas été pensée dans sa globalité. Cette globalité n'a pu être appréciée par les habitants lors des présentations des projets en mairie (2015), qui se réduisaient à quelques éoliennes par communes sans savoir que les communes avoisinantes seraient impactées et que les plans initiaux seraient augmentés. Les plans prévisionnels de la comcom des Crêtes Pré-ardennaises de 2003-2004 n'ont pas été connus. Aujourd'hui, lors de l'enquête publique et du porte à porte pratiqué par l'association, les habitants tombent des nues, tant à cause de l'impact paysager dû à la saturation(tout le monde ici se promène avec ou sans enfants et petits-enfants sur les routes avoisinant les villages), que de la pollution sonique et visuelle (diurne et nocturne), et de la dépréciation des maisons. Cette implantation contrevient aux recommandations paysagères du SRE 2012 (annexes pp.108-120) spécifiquement attachées au respect des paysages à petite et moyenne échelle qui sont très précisément ceux du parc de la Hotte, de la Thiérache et de Chaumont-Porcien. ces paysages de petites vallées ont déjà été dévasté à Renneville (éoliennes visibles de Rubigny à l'ouest-sud-ouest) et tout au long de la petite vallée menant à Montcornet. Le SRE fait un retour très critique, photos à l'appui, sur des exemples déjà en activité et qui sont typiquement dans le même type de développement que les nôtres. Le mitage et la saturation dans les paysages que risquent de créer les parcs de la Hotte et de la Thiérache sont parfaitement démontrés.
 La recommandation de prendre des évaluations visuelles à la sortie des villages et non au centre est fondamentale et n'a pas été respectée dans les études préalables.
 
 Les Ardennais auraient-ils été pris pour de braves gens acceptant sans broncher les contraintes ? Est-ce une raison pour permettre à des aménageurs sans scrupules de dépenser moins en n'ayant pas de terres agricoles à exproprier ou à louer pour réaliser de trop longs chemins d'accès, privant du même coup de beaux territoires habités de leur charme et de leur qualité de vie ?
 
 Les principes de la nouvelles loi sur la biodiversité sont à examiner, et notamment les articles L.110-1 II 6°  et L.411- al.1 du code de l'environnement.
 
 Le principe d'égalité des citoyens l'est-il quand on impose, alors qu'on peut construire de l'éolien à grande distance des habitations, une dépréciation sans compensation de leurs valeurs immobilières ?
 
 Charlotte et Patrick Périn